Élaboré à la suite des Assises nationales de la mobilité organisées en 2017, le projet de loi d’orientation des mobilités actuellement discuté au Parlement a pour ambition de réformer en profondeur le cadre général des politiques de transport.
Comme chacun sait, le succès d’un point de vente repose avant tout sur sa parfaite accessibilité pour le client. Or, les récents débats sur l’accessibilité des villes moyennes ou, à l’opposé, la congestion automobile des métropoles, témoignent des défis majeurs auxquels les politiques de transport doivent faire face dans notre pays. Leur bon fonctionnement en ville est pourtant essentiel pour le développement économique des territoires et en particulier des commerces !
Pour relever ces défis, le projet de loi entend notamment sortir de la dépendance automobile en permettant aux collectivités territoriales de mettre en place de nouveaux services tels que l’autopartage, le covoiturage ou encore le transport à la demande. Pour permettre à la France de respecter les engagements pris dans l’Accord de Paris, le texte prévoit de nouveaux dispositifs financiers pour encourager les salariés à adapter leur déplacements domicile-travail. Il multiplie par 5 les ventes des voitures électriques et stoppe la vente de voiture émettant des gaz à effet de serre d’ici 2040. Enfin, près de 28 Mds d’euros seront consacrés aux investissements dans les infrastructures de transport notamment pour l’entretien et la modernisation des réseaux.