Confinement : fermeture des commerces
– Franceinfo, le 18 mars : Fermetures des commerces non-essentiels dans 16 départements : « Un nouveau coup de massue », dénonce un représentant du secteur
- « Il faut bien se rendre compte que déjà un très grand nombre de commerces sont fermés depuis le 31 janvier. Pour ceux-là, ça fera deux mois et demi de fermeture, jusqu’au 15 avril. Comment le gouvernement veut que ces entreprises survivent quand elles sont fermées un tiers de leur temps ?, s’est interrogé Yohann Petiot. »
- « Il estime que des milliers de commerces n’ont reçu aucune aide de l’État, car beaucoup n’ont pas le droit au fonds de solidarité, donc c’est une décision qui va être extrêmement lourde sur le plan économique. Yohann Petiot a donné quelques exemples : en région Île-de-France et Hauts-de-France, c’est en moyenne 25% des magasins de nos réseaux qui sont présents dans ces deux régions et cela représente un tiers de leur chiffre d’affaires. »
- « Le premier ministre a (…) été jusqu’à vanter les transports publics, parce qu’on y porte le masque, mais le masque, on le porte dans les magasins depuis le mois de mai l’année dernière, et on passe moins de temps dans les magasins que beaucoup de personnes dans les transports publics. Donc aujourd’hui, dans cette décision, il y a une forme d’incompréhension et de stigmatisation des commerçants, a insisté Yohann Petiot. »
– RTL, le 19 mars :
#Confinement3 : « un nouveau coup de massue, aucune consultation préalable, et rien ne dit aujourd’hui que cela ne durera que 4 semaines », regrette @yohannpe, directeur général de l’Alliance du commerce, invité d’Yves Calvi dans #RTLMatin pic.twitter.com/NGNVLEhU78
— RTL France (@RTLFrance) March 19, 2021
- Colère et incompréhension. « Colère parce que c’est un nouveau coup de massue que nous avons reçu, hier soir, de la part du Premier ministre et de ses annonces, avec une fermeture 4 semaines en plus, une fermeture stricte dans (…) 16 départements. Il faut bien se rendre compte que pour ces commerçants qui sont touchés, certains sont déjà fermés depuis le 31 janvier, et ils ont déjà subi 3 mois et demi de fermeture l’année dernière ! Sur 15 mois, nous aurons été fermés 5 mois : 1 jour sur 3 ! (…) Il y aura des conséquences économiques et sociales majeures à cette nouvelle fermeture. (…) Il n’y a eu aucune concertation préalable à l’annonce de ces mesures. »
- « Le Premier ministre annonce un relâchement, les écoles restent ouvertes, le couvre-feu gagne une heure de plus, les règles dans les églises sont inchangées, nous pouvons sortir tel que nous le voulons, il encourage même à prendre les transports parce que l’on y porte le masque et, à l’inverse, les seuls pour qui les règles sont plus restrictives sont les commerces, sans aucune raison, alors même que l’Institut Pasteur a prouvé, dans une nouvelle étude, sortie il y a une semaine, qu’ils n’étaient pas des lieux de contamination ! (…) Il n’y a véritablement eu aucun mot de soutien, d’empathie, pour les dizaines de milliers de commerçants qui vont devoir à nouveau fermer leurs portes à partir de samedi matin, pour 4 semaines, mais rien ne dit, aujourd’hui, que ça ne durera que 4 semaines… »
– BFMTV, le 19 mars :
- « Nous sommes dans un sentiment de colère et d’incompréhension à la suite des annonces (…) du Premier ministre. Ce nouveau coup de massue va être rude, tant sur le plan économique que social. Il faut savoir que les régions de l’Île-de-France et des Hauts-de-France sont deux régions extrêmement dynamiques. Nous y avons, dans les réseaux, au minimum, 25% de nos magasins, 1 magasin sur 4, et ça représente 30% de notre chiffre d’affaires, et parfois bien plus, par exemple pour les grands magasins dont les locomotives sont en Île-de-France. C’est une nouvelle fermeture qui aura un impact économique considérable (…). »
– Fashion Network, le 19 mars : Confinement : les représentants des commerces sont amers
- « L’Alliance du Commerce demande (…) « la poursuite de l’activité partielle avec une prise en charge à taux plein aussi longtemps que durera la crise et l’assouplissement des règles relatives aux prêts garantis par l’État en allongeant la durée de remboursement au-delà de six ans ». La période est un nouveau coup dur pour les commerçants et certains acteurs vont être confrontés à des problématiques de trésorerie dans les prochaines semaines. Les négociations en cours à Bercy concernant un dispositif adapté pour l’écoulement des stocks conséquents de la dernière saison, notamment dans la mode, pourraient apporter une petite bouffée d’air au secteur. »
– Le Parisien, le 24 mars : Confinement : obligés de fermer, les magasins de vêtements pour enfants crient à l’injustice
- « Les magasins de jeux vidéo font bel et bien partie des commerces autorisés à rester ouverts dans les seize départements reconfinés depuis ce week-end. Les Micromania et autres rayons « jeux » des Fnac viennent donc rejoindre la liste des heureux libraires, disquaires, concessionnaires automobiles et autres coiffeurs échappant au couperet de la fermeture. Les magasins de vêtements et de chaussures, pour adultes mais aussi et surtout pour enfants, eux, n’ont pas cette chance : pour eux, baisser le rideau est, une fois de plus, obligatoire, au grand dam de la profession, qui dénonce des décisions aussi illisibles qu’injustes.
Pourquoi injustes ? Parce que les magasins de puériculture et les rayons de puériculture dans les hypers, considérés comme essentiels, peuvent ouvrir. Résultat, ces professionnels ont le droit de vendre des vêtements jusqu’à trois ans. « Le marché de l’enfant est un marché de première nécessité, car les enfants grandissent… et ils ne cessent pas de grandir à 3 ans », grince Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance du Commerce, qui ne voit pas pourquoi on peut vendre des vêtements en deux ans et pas en cinq ans. »
– Le Monde, le 27 mars : Au total, 100 000 commerces sont fermés en France
- « [D]ésormais, en France, les commerçants de produits qui ne sont pas de première nécessité doivent composer avec « trois régimes différents », observe Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. Les centres commerciaux de plus de 20 000 mètres carrés sont fermés depuis le 31 janvier. »
Stock
– Le Parisien, le 31 mars : Crise sanitaire : Bercy débloque 200 millions d’euros de plus pour aider les commerçants
- « Cette aide va soutenir les petits commerces de centres-villes qui sont souvent fermés depuis le 20 mars, tandis que rien n’est prévu pour les magasins des centres commerciaux qui, eux, sont fermés depuis fin janvier » .
– Ouest France, le 31 mars : Quels commerces auront droit à l’aide pour les stocks ?
- « Les difficultés liées aux stocks touchent aussi les réseaux, dont une partie du parc commercial est fermée depuis le 31 janvier, observe Yohann Petiot, de l’Alliance du Commerce. Leurs coûts fixes seront-ils pris en charge jusqu’à dix millions d’euros ? Mais cette aide ne concerne pas la dépréciation du stock. »
Panel Alliance du Commerce – Retail Int.
– JeanMarcMorandini.com, le 1er mars : Malgré la prolongation des soldes d’hiver de deux semaines, pour favoriser l’écoulement des stocks, la situation des commerçants reste compliquée
- « Certains s’en sortent mieux : ceux qui ont pu passer entre les gouttes des fermetures administratives, déjà, profitent d’un « report de consommation des magasins fermés », observe Yohann Petiot. Toujours sur la base d’un panel d’une quarantaine (sic) d’enseignes représentatives du marché de l’habillement, coréalisé avec Retail Int., il observe que ceux qui étaient ouverts en février ont connu une progression de leurs ventes de 28%. Ces magasins ont aussi pu profiter d’un décalage des soldes. »
– Le Figaro, le 2 mars : Même prolongés, les soldes n’ont pas séduit les Français
- « Décevant. C’est le mot qui revient sans cesse dans la bouche des commerçants interrogés sur le bilan de leurs soldes d’hiver. Du 20 janvier dernier jusqu’à ce 2 mars, ces derniers ont bradé leurs produits dans l’espoir de se débarrasser de leurs stocks et se refaire une trésorerie après une année 2020 marquée par trois mois de fermetures. En vain. Les Français, lassés par l’épidémie et les dernières mesures de restrictions sanitaires, n’ont pas été au rendez-vous. À périmètre total regroupant l’ensemble des commerces, la baisse d’activité est de -22% sur les deux premiers mois de l’année, selon le baromètre réalisé par Retail Int. pour l’Alliance du Commerce ».
– LSA, le 2 mars : Enseignes de mode : la difficile grille de lecture du bilan de février
- « Les enseignes de mode ont connu, en France, un mois de février très contrasté… suivant qu’elles soient ouvertes ou fermées. Logique, direz-vous… En tout état de cause, la moyenne s’avère bien mauvaise avec, selon les données issues du panel Alliance du Commerce – Retail Int., une baisse de chiffre d’affaires de 22,4% en magasins. »
– Fashion Network, le 2 mars : En février, le prolongement des soldes n’a pas enrayé la chute des enseignes de mode
- « Plutôt que d’avancer en premier lieu l’impact plus ou moins important du report et du prolongement des soldes, c’est avant tout les nombreux magasins fermés en raison des restrictions sanitaires, ainsi que le couvre-feu, qui ont plombé l’activité du mois dernier, relève le baromètre Alliance du Commerce-Retail Int., réalisé auprès de 50 sociétés. »
– Economie Matin, le 3 mars : Commerce : face à l’échec des soldes, une compensation pour les invendus ?
- « Selon le baromètre Retail Int réalisé pour l’Alliance du Commerce (…), l’activité des soldes d’Hiver 2021 aura été 22% inférieure à la normale. Entre couvre-feu, impossibilité de manger dehors (ce qui empêche de faire une journée entière de shopping) et fermeture des très grands centres commerciaux, les soldes d’hiver 2021 ont été au mieux en demi-teinte, si ce n’est un échec. »
– Le Monde, le 3 mars : Le mauvais bilan des soldes d’hiver sape le moral du marché de la mode
- « Les ventes sont en chute libre. La dégringolade est plus forte encore qu’en 2020 (-18,8 %, selon l’IFM, l’Institut français de la mode). Elle atteint 22,4 % dans les magasins de vêtements, en moyenne, selon le panel établi par Retail Int. pour l’Alliance du Commerce, une fédération de commerçants. »
– Le Figaro, le 3 mars : Près des deux tiers des centres commerciaux fermés après les annonces de Jean Castex
- « Pour l’Alliance du Commerce, représentant notamment les commerces de centre-ville, de l’habillement ou de la chaussure, « le fait que nous n’ayons pas de confinement dans les 23 départements est une bonne nouvelle. C’est une décision moins lourde que ce qu’on a pu imaginer », relève son directeur Yohann Petiot. « On s’y attendait, on avait craint le pire avec des confinements stricts. » Cette fermeture dans 23 départements concerne selon lui « plusieurs milliers de magasins – peut-être près de 8000 à 10.000 commerces – à fermer encore une fois, alors que nous avons 25.000 commerces déjà fermés depuis le 31 janvier. »
Conjoncture économique
– Europe 1, le 3 mars : Yohann Petiot, sur un éventuel reconfinement : « Notre inquiétude est très grande pour les semaines à venir »
– Le Monde, le 4 mars : Covid-19 : les deux tiers des centres commerciaux et grandes surfaces seront désormais fermés en France
- « (…) Dans le reste de la France, les magasins restent soumis à la restriction sanitaire mise en place depuis le 31 janvier : les centres commerciaux non alimentaires d’une surface de plus de 20 000 mètres carrés sont fermés et la fréquentation des magasins limitée à 1 client pour 10 mètres carrés. Une mesure vécue déjà comme une injustice pour certains magasins situés dans de petites galeries marchandes dotées d’un grand hypermarché « car on compte dans le calcul, avec les réserves et les bureaux, la surface du magasin alimentaire alors qu’elle reste ouverte », regrette Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce. »
– CDI Médias, le 5 mars : Click & Coffee #12 : L’Alliance du Commerce sur tous les fronts
– HuffPost, le 5 mars : Certains centres commerciaux fermés dans 23 départements, ce qui change (ou pas) pour les courses
– RTL, le 5 mars
- « Consternation de Yohann Petiot, le directeur général de l’Alliance du Commerce : ce qui est extrêmement dur, stressant, incompris par les commerçants, c’est que chaque semaine on resserre davantage l’étau des mesures restrictives d’activité, et chaque semaine on ferme davantage de commerces. On ne peut pas être fermés ad vitam aeternam ! Il faut, pour les rassurer, pouvoir dire quelles aides ces entreprises vont toucher, être très clair sur ce point-là, et leur donner très rapidement des perspectives pour la réouverture. »
– Les Echos, le 5 mars : Avec la jauge de 10.000 mètres carrés, le gouvernement assomme à nouveau les commerçants
- « A raison de 40 à 50 points de vente par centre, se sont plus de 6.000 magasins qui s’ajoutent aux 25.000 déjà fermés et ce au moment où sortent les nouvelles collections, calcule le directeur général de l’Alliance du Commerce, Yohann Petiot. »
– Le Dauphiné Libéré, le 5 mars : Plus de 100 centres commerciaux vont fermer ce vendredi soir, un moindre mal
– LSA, le 5 mars : Trois fédérations réagissent sur les décisions de fermeture des commerces de plus de 10 000 m²
- « D’une seule voix, Yohann Petiot rappelle que si cette décision est perçue comme injuste et incomprise par les acteurs impactés, c’est aussi parce que plusieurs études ont démontré que les commerces n’étaient pas un lieu de contamination du virus. »
- « Constat et acte étant faits des annonces faites par le Premier Ministre, « un grand nombre d’entreprises sont dans une situation financière fragile. Il faut donc absolument que le Gouvernement précise très rapidement les aides qui seront apportées aux entreprises et leur donne de la visibilité sur leur réouverture. Le commerce ne peut être ni le coupable ni la victime de la crise sanitaire » revendique Yohann Petiot pour l’Alliance du Commerce. »
– L’Union, le 6 mars : Les commerçants continuent de souffrir du coronavirus
Loi Climat
– L’Obs, le 23 mars : Interdire les écrans de pub dans les boutiques ? « En pleine crise, cette demande est irréelle ! »
- « Le projet de loi Climat, dans son article 7, est une interdiction déguisée des dispositifs de communication des commerçants, en particulier les écrans. (…) Quelques élus demandent d’être investis du pouvoir de les interdire. Or, ceci est contraire à l’esprit de la loi de notre pays, qui stipule qu’un maire a le droit d’intervenir sur l’affichage publicitaire dans l’espace public, mais pas dans l’espace privé que représente un commerce de proximité. Les maires peuvent penser ce qu’ils veulent de la publicité, et c’est parfaitement leur droit de l’exprimer, mais il ne leur appartient pas de se prononcer sur le niveau de consommation de leurs administrés et l’aménagement des magasins. C’est une inacceptable atteinte à la liberté de commercer et une remise en cause du droit de propriété. »
– Les Echos, le 25 mars : Loi Climat : les commerçants défendent les écrans numériques dans leurs vitrines
- « C’est une atteinte à notre métier et à la liberté du commerce, s’indigne Guillaume Simonin ».
– 20 Minutes, le 25 mars : « C’est pas ça qui va sauver la planète »… Les commerçants enragent contre la possible réglementation des écrans dans leurs vitrines
- « Les maires vont se mêler de la relation entre les commerçants et leurs clients, en intervenant sur des dispositifs installés dans les magasins. C’est une atteinte à la propriété privée, dénonce Guillaume Simonin, directeur des affaires économiques et juridiques de l’Alliance du Commerce ».
– Le Monde, le 29 mars : Loi climat : encadrer les écrans dans les vitrines, c’est comme « régir la couleur des rideaux aux fenêtres des appartements »
- « Incompréhension totale pour les uns, colère et inquiétude pour les autres. Et surtout une atteinte à la liberté des commerces et à la propriété privée, selon Guillaume Simonin, directeur des affaires économiques et juridiques de l’Alliance du Commerce. »
– LSA, le 29 mars : Une campagne décalée pour dire non au projet de réglementation des vitrines
Soldes
– France Culture, Journal de 12h30, le 2 mars : Les soldes d’hiver s’achèvent (à 08:22)
- « Les mesures restrictives, telles que le couvre-feu, mais aussi la fermeture des centres commerciaux, ont découragé les acheteurs potentiels. L’Alliance du Commerce estime à 22% la baisse des ventes au mois de février, par rapport à la même période l’an dernier. »
- « Nous allons regarder, dans le cadre du fonds de solidarité, comment prendre en compte, par exemple, la perte de valeur des stocks. En tout cas, on va regarder dans les prochains jours (…) l’état des stocks (…) et (…) de quelle manière on peut accompagner les commerçants qui ont ces stocks de façon à ce que ça ne pèse pas pour l’avenir, parce qu’il faut, demain, qu’ils puissent réinvestir et acheter du nouveau stock » : annonce d’Alain Griset.
– CNEWS, le 2 mars : Des soldes peu réjouissants, malgré leur prolongation
- « Du côté des chiffres, la baisse d’activité est de -22% sur les deux premiers mois de l’année, dévoile l’Alliance du Commerce, en s’appuyant sur un baromètre obtenu par panel représentatif d’enseignes de l’habillement, de chaussures et de centre-ville. »
– Journal de l’Economie, le 3 mars : Soldes : trop d’invendus, Bercy veut compenser les stocks
– Europe 1, le 3 mars : Soldes d’hiver : un bilan très contrasté et plutôt morose pour les commerçants
- « Le positif sera vite évacué : la seule satisfaction concerne certains commerces de centre-ville qui ont pu bénéficier d’un report des consommateurs à partir de fin janvier. Selon l’Alliance du Commerce, qui rassemble 27.000 magasins (dont les grands magasins, les enseignes de l’habillement et de la chaussure), ce n’était clairement pas la période de « l’achat plaisir ». « On observe une baisse de la fréquentation de l’ordre de 46% en février, donc c’est extrêmement important« , souligne son délégué général, Yohann Petiot. Selon le professionnel, cela « confirme le passage d’un acte d’achat d’impulsion à un achat planifié, préparé par les clients ». »
Réglementation
– LSA, le 11 mars : Projet de loi Climat : des commerçants se révoltent contre l’article sur la publicité dans les vitrines