Depuis le premier jour de fermeture imposée aux magasins, l’Alliance du Commerce, en partenariat avec 15 autres fédérations du commerce, a alerté les pouvoirs publics sur les difficultés économiques de notre secteur, et particulièrement sur le coût du loyer qui représente jusqu’à 20% du chiffre d’affaires des entreprises.
Comment les commerces pourraient-ils payer leurs loyers s’ils ne peuvent pas ouvrir leurs portes et qu’ils ne réalisent aucune activité ? Comment payer un loyer à taux plein dans les prochains mois alors que nous savons que l’activité sera considérablement réduite ?
Face à cette crise qui met en péril les 2,1 millions de salariés et les 370 000 points de vente des commerces non alimentaires et de la restauration, l’Alliance du Commerce a insisté sur la nécessité pour les bailleurs d’annuler les loyers durant la période d’interdiction de recevoir du public, et d’adapter leur montant sur la réalité de l’activité à partir de la réouverture des locaux et pour les mois à venir.
La lettre ouverte au Gouvernement et la tribune des dirigeants de commerces, notamment, fortement relayées par les médias, ont réussi à faire bouger les lignes, aboutissant à l’annonce par le Ministre Bruno Le Maire, puis par les grandes sociétés foncières, de l’annulation de trois mois de loyer pour les locataires TPE.
Le Ministre a également nommé Jeanne-Marie Prost pour conduire une médiation sur les loyers. L’Alliance du Commerce participe activement à cette médiation, avec pour objectif de sauver les emplois et de réduire le risque de vacance commerciale dans tous les territoires, centres villes, centres commerciaux, etc.