Fonctionnement du bonus réparation ajusté

21 février 2024
Actualités
Développement Durable
vêtement en cours de réparation

Le décret n° 2024-123 du 20 février 2024 relatif aux fonds dédiés au financement de la réparation des produits relevant du principe de responsabilité élargie du producteur a été publié aujourd’hui, 21 février 2024, au Journal officiel.

Si le texte concerne surtout les éco-organismes, il touche aussi en partie au fonctionnement du bonus réparation. Voici donc les principales mesures à ce sujet :

  • Le ministre chargé de l’environnement peut désormais fixer par décret la part minimale de financement de la réparation, laquelle était auparavant à la seule discrétion de l’éco-organisme ;
  • Le délai de versement au réparateur de la participation financière est réduit de moitié. Il passe ainsi de 30 à 15 jours ;
  • Il est précisé que c’est un duplicata de la facture acquittée qui doit être transmis par le réparateur pour obtenir le versement de la participation financière. Le texte se contente d’ajouter le terme « acquittée » qui faisait défaut jusqu’à présent ;
  • L’éco-organisme saisi par un réparateur d’une demande de labellisation a l’obligation de répondre sous trois mois, à compter de la date de réception du dossier complet. Passé ce délai, la labellisation est réputée accordée ;
  • Enfin, il est indiqué que le réparateur « communique au consommateur, de manière visible, lisible et facilement accessible, les informations relatives à la part minimale de financement de la réparation ». En conséquence, il convient d’afficher le tableau des montants pris en charge au titre du bonus réparation pour que le consommateur sache immédiatement quel bénéfice il pourra en retirer.

À titre d’information pour les enseignes multiproduits, les éco-organismes des filières mentionnées à l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement aux 5°, 12°, 13° et 14° doivent mettre en place une plateforme unique permettant le versement aux réparateurs labellisés de la part de financement qui leur revient. Cette plateforme doit être commune à l’ensemble des catégories de produits visés. Sont ainsi concernées les filières :

  • Des équipements électriques et électroniques (5°) ;
  • Des jouets (12°) ;
  • Des articles de sport et loisir (13°) et
  • Des articles de bricolage et jardinage (14°).
Image

Partager cette actualité

Dernières actualités

emploi des séniors

L’emploi des seniors : valorisation et intégration, les défis des entreprises

Mardi 29 avril 2025, le Comité de liaison Formation de l’Alliance du Commerce a assisté...
Parking avec panneaux solaires

Loi de simplification : l’adaptation et la simplification des obligations de solarisation et de végétalisation des parcs de stationnement s’imposent !

Alors que les discussions de la loi de simplification reprennent au Parlement, les acteurs du...
Eco-conception

Replay : les avancées et les enjeux du règlement européen dit « Écoconception »

Le Règlement 2024/1781 du 13 juin 2024 établissant un cadre pour la fixation d’exigences en matière...
Europe simplification réglementaire de la CSRD

Directive Omnibus : simplification CSRD

La Commission européenne a adopté un « paquet » de mesures, dit Omnibus, destiné à alléger les...
Mon parcours. Le commerce m’a fait grandir !

« Mon parcours. Le commerce m’a fait grandir ! » : nouvelle campagne de valorisation des métiers du commerce de mode autour de la mobilité interne

L’Alliance du Commerce lance une nouvelle campagne de valorisation des métiers du commerce de mode...
Revue de presse de l'Alliance du Commerce

Avril 2025 : l’Alliance du Commerce dans les médias

Panel Retail Int. pour l’Alliance du Commerce – LSA, le 3 avril : Habillement :...
Voir toutes les actualités

Suivez-nous !

À propos de l'Alliance
du Commerce

L’Alliance du Commerce rassemble l’Union du grand commerce de Centre-Ville (UCV), la Fédération des Enseignes de l’Habillement (FEH) et la Fédération des Enseignes de la Chaussure (FEC). Elle représente 26.000 magasins et 160.000 salariés dans le secteur de l’équipement de la personne.